Ch. 1
L'innocence de l'enfance...

Souvenir été 1995

Il pleuvait cette journée-là. Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Je n'avais à peine que sept ans à l'époque. Maman nous avait envoyés jouer dans la salle de jeu située au sous-sol pour ne pas réveiller papa qui faisait une sieste. J'adorais cet endroit de la maison qui était le nôtre, notre antre. C'était notre repère de pirates une journée, un champ de bataille la journée suivante et certains jours, un château fort majestueux. Je m'y sentais invincible et libre d'être qui je voulais. Cette journée-là, je portais une petite robe de princesse que tante Claire m'avait confectionner. Elle était bleu et jaune pâle avec des manches qui traînaient par terre. Maman m'avait même acheter une petite couronne au marché pour compléter le costume. Micah, avec les coussins d'un sofa, des draps et deux boîtes, nous avait construit un donjon dans lequel je me tenais.

- Au secours! À moi! Venez me libérer...

- Ma dame, tenez bon! J'arrive!

Qu'il était fière, mon frère, dans son armure de plastique avec un bâton comme épée! Pour moi, il était invincible, le meilleur. J'avais, déjà à l'époque, une confiance aveugle en lui. Ce qu'il m'impressionnait lorsqu'il se battait avec des dragons invisibles. J'étais assise dans ma boîte, prenant mon rôle très au sérieux. Il faut dire que j'ai toujours aimé jouer la comédie. Malheureusement, mon père m'a très tôt dissuadée d'aller dans ce domaine. M'assurant que je n'aurais aucune chance de percer. Que c'était un métier pour les frivoles, les bohèmes drogués... Micah me disais de ne pas l'écouter, de croire en ce que je voulais. J'aurais dû l'écouter.

Cette journée-là pourtant, je ne connaissais pas encore le monde rude et cru dans lequel nous vivions. Je n'étais qu'une petite princesse dans son château de carton. D'un coup, probablement inspirée par les films de Walt Disney, je me mis à chanter une de leur chanson, imaginant les animaux en peluche autour de moi chanter en choeur. J'avais déjà une belle voix, fluette probablement à cet âge, mais juste.

- Ah! Non, Kaylee! Tu vas pas recommencer. Je suis en plein combat là!

Micah, les petits points sur les hanches, me regardait choqué. Je venais de compromettre un de ses combats épiques. Je savais qu'il détestait quand je faisais ça. Trouvant que ça faisait trop fille. Ça avait été plus fort que moi.

- J'ai envie de chanter, bon!
- Tu chanteras plus tard!
- Non!
- Oui!
- Non..

La porte s'était ouverte brusquement, laissant apparaître une ombre menaçante dans l'escalier. Tous les deux, nous avions figés. Retenant inconsciemment notre respiration, les yeux rivés vers la silhouette imposante de notre père qui semblait s'être levé du pied gauche. Il avait le visage endormi, les sourcils froncés des gens qui viennent de se faire réveiller contre leur gré. Comble de malheur pour nous, il se prit les pieds dans l'épée de bois de Micah, manquant tomber, ce qui le pompa davantage. Furieux, il prit le bâton qu'il cassa en deux et projeta plus loin. Je sentis mon frère se contracter, essayant certainement de ne pas pleurer... Il n'en avait pas le droit. Je me sentis instantanément coupable. C'était ma faute si on avait haussé le ton et réveillé mon père. J'aurais voulu le lui dire, mais je savais déjà, à cet âge, qu'il valait mieux se taire avec ce genre de personnes et obéir pour éviter les troubles. Je me mordis la lèvre inférieure, essayant de ne pas pleurer également.

- Quels sont les règles, hein? Qu'est-ce que je vous ai dit et redit? AUCUN CRI DANS LA MAISON!

Mais lui, il avait crié. Il avait imposé sa loi. Je me souviens m'être recroquevillée un peu plus dans ma boîte, serrant fort une de mes peluches contre moi en espérant qu'elle pourrait me protéger, les yeux plein d'eau. Micah était debout, raide comme une tige, subissant mon père. J'aurais tellement voulu l'amener dans ma forteresse, le protéger. J'essayai de retenir un sanglot, en vain. Mon père me foudroya du regard, je m'essuyai la joue du revers de la main immédiatement. Ça avait toujours été sa philosophie. Les pleurs n'aboutissait à rien et étaient pour les faibles. Il ne les tolérait aucunement dans sa maison, et encore moins de la part de son fils. Un homme qui pleurait, c'était un homosexuel.

- Va m'enlever se costume ridicule Micah. Ce sont des jeux de fillette ça! Allez, prend tes voitures et va jouer dans ta chambre, et au pas de course!

- Oui monsieur...

Micah, penaud, avait tant bien que mal relevé la tête, ôtant son armure et prenant le bac qui contenait ses bagnoles. Je le connaissais par coeur et savais qu'il n'aimait pas ce jeu. Si seulement mon père avait pu comprendre à quel point, dans notre univers de gamins, Micah jouait le rôle d'un vrai homme! S'il avait, seulement un instant, essayé de comprendre la mentalité de ses enfants, peut-être n'aurait-il pas détruit ainsi le peu d'enfance qui nous restait à vivre.

- Quant à toi, miss, arrête d'entraîner ton frère dans tes chimères. Quand comprendras-tu enfin que les évènements dans Walt Disney ne sont pas dans la réalité. Dans la réalité Kaylee, les princesses il n'y en a plus depuis longtemps et les animaux qui parlent, ça n'existe pas! Alors arrête de nous casser les oreilles avec leurs chansons!

Inutile de vous dire que je m'étais mise à pleurer. J'avais mal, tellement mal. Il avait trouvé le moyen de m'éteindre. De me faire sentir banale et de me faire voir le monde différemment. J'étais montée à la course au rez-de-chaussé, me lovant dans les bras de ma mère qui avait certainement tout entendu le discourt de mon père. Elle avait bien essayé de me consoler. De me faire comprendre qu'il était fâché et que ce qu'il avait dit, il ne l'avait certainement pas pensé. Trop tard, le mal avait été fait....

Ch. 2
Lorsque votre monde bascule...

Souvenir automne 2001

Le froid passait au travers de mon petit manteau de feutre. Un vent désagréable s'était levé cette journée-là et une feuille morte d'un rouge vif s'était logée dans mes cheveux. Micah, qui se tenait de marbre à côté de moi, sembla s'animer soudain pour l'enlever de mes mèches blondes d'un geste attentionné. Nos regards se croisèrent, le sien tellement renfermé sur lui-même, le mien rempli de larmes. Il avait toujours été plus courageux que moi. Je lui enviais sa force, cette armure qu'il se façonnait lorsqu'il voulait cacher certaines émotions. Je détournai mes yeux claires des siens, essayant de m'arrêter de pleurer. Je n'avais que dix ans, mais j'avais l'impression d'en avoir bien plus... Une petite tape sur l'épaule de la part de mon père qui était derrière moi me rappela à l'ordre.

Je fixai obstinément la boîte de métal sur le socle devant moi, cherchant peut-être à défier ma mère d'en sortir. J'aurais tellement voulu qu'elle y parvienne! J'avais horreur de toutes ses fleurs en plastique autour. Elles faisaient ombrages au petit bouquet que Micah et moi avions cueilli. Des marguerites, c'était ses fleurs préférés... Les couleurs vives des autres bouquets avaient quelque chose de choquant. Comme si la mort de maman pouvait être un moment coloré! J'avais refoulé un autre sanglot, m'essuyant le nez sur le rebord de mon manteau ce que mon père n'approuva pas. Discrètement, tante Claire m'avait glissé un mouchoir à la main avant de poser une main protectrice sur ma tête et sur celle de mon frère. Le métal froid de la boîte me donnait mal au coeur. Je n’arrivais pas à concevoir comment un être aussi cher pouvait se retrouver aussi facilement en poussière. J'aurais tout donné pour m'enfuir avec le coffret, trouver une sorcière et réanimer ma mère. Je me souviens m'être dégoûtée de ma propre naïveté. J'étais plus qu'au courant que la magie n'existait pas, mais parfois, comme dans ces moments de détresse infinie, le cerveau essaie de contrer son côté rationnel.

- Paix à son âme, qu'elle repose avec notre père, Jésus le Christ...
- Amen, avaient-ils tous enchaîné.

Je n'avais rien répondu. J'étais restée pétrifiée sur place, refusant de dire adieu. Refusant de donner ma mère à un dieu qui n'osait même pas se présenter pour venir la chercher. Toujours, j'avais été sage, je m'étais agenouillée devant mon lit le soir pour remercier le ciel, comme le demandait maman. J'avais eu foi en quelque chose, en elle sans doute. Comment pouvait-il décidé ainsi que son heure était venue? Apeurée, j'avais détourné la tête vers mon frère à nouveau, cherchant à m'encrer, telle une bouée, dans son regard pour ne pas sombrer. Dix ans... Et la vie me semblait sans saveur. Micah avait soutenu mon regard, comme s'il avait voulu me promettre quelque chose. Peut-être la promesse qu'il ne m'abandonnerait jamais. J'avais repris sa main dans la mienne, tellement minuscule. La serrant de toutes mes forces pour me convaincre que cet instant était bel et bien réel... Malheureusement, oui.

Le moment fatidique était finalement venu, les préposés commençaient lentement à descendre l'urne dans la terre. J'étais certainement en train de couper la circulation de la main de Micah tellement je la serrais fort dans la mienne. Je me souviens avoir imploré le ciel de me la rendre, d'arrêter le temps pour revenir en arrière... À cet accident, à ce chauffeur en état d'ébriété, à la bouteille qu'il avait eu à la main. Je pleurais, malgré le regard sévère de mon père, malgré la carapace de mon frère, je continuais de pleurer. Ma tante avait une main compatissante sur l'épaule de mon père, son regard à elle baigné de larmes, le sien douloureux, mais dur. Micah m'attira à lui, me serrant fort dans ses bras, passant sa main dans mes cheveux. J'aurais tellement voulu la sentir contre moi, entendre sa voix nous réconforter, juste une dernière fois pour bien l'imprégner dans mon esprit. «Je t'aime maman», les mots avaient raisonnés dans ma tête pendant un moment sans qu'ils puissent sortir. Pas ici, pas devant tous ces inconnus qui étaient venus la voir.

Rendu à notre tour, mon frère et moi nous nous étions avancés vers le trou. J'avais fixé le fond avec une irrésistible envie d'y tomber. Mais la voix de Micah me ramena à la raison. Je l'avais fixé alors qu'il s'adressait à moi.

- T'inquiètes pas Kaylee. Maman, elle est toujours là, avec nous. T'as simplement qu'à lui garder une petite place dans ton coeur et je te jure qu'elle va toujours rester près de toi.

- Mais...

- Fermes les yeux. Elle est là, juste à côté de nous.

J'avais réouvert mes yeux clairs pleins de larmes, fixant de nouveau mon frère. Il avait raison, maman était toujours là. Je lui avais souri, m'étais penchée pour prendre une poignée de terre et le bouquet de marguerites que j'avais laissé tombé dans le trou.

- Je t'aime maman...

Ch. 3
L'opinion d'un grand frère est parfois très sage...

Souvenir été 2007

- Fuck Kaylee! Tu fais exprès pour pas le voir!? C'est un con ce mec là!

- Arrête de parler de lui comme ça! Tu ne le connais pas comme moi je le connais.

- Pfff, tu parles. Tu le connais seulement depuis deux mois. Joues pas à la naïve, t'es plus intelligente que ça.

Nous étions prostrés chacun de notre côté du comptoir de la cuisine de notre appartement. Nous affrontant mutuellement du regard. Micah avait l'air sérieux... Trop sérieux. Je détestais quand il prenait ses airs de monsieur «je sais tout». Il avait toujours l'air d'avoir la réponse absolue et souvent, effectivement, il finissait par avoir raison. Ça m'a toujours rendue dingue! Cette fois-ci, je souhaitais de tout mon coeur qu'il se trompe. Je venais tout juste d'entrer dans une relation avec le futur homme de ma vie. J'étais folle de lui, de son sourire charmeur, de son regard pénétrant et séducteur. Il était le premier pour lequel je tombais littéralement. Carl Maxens Anderson...

- C'est un coureur de jupons, Kaylee.

- Pour moi il va changer, il me l'a promis.

- J'crois pas non, mais j'espère que j'ai tord.

J'avais fixé les yeux de mon frère, essayant de trouver une explication à tant d'obstination. J'y lu de l'amour, de la crainte pour moi. Je savais qu'en me disant tout cela, il cherchait à me protéger. Qu'il craignait qu'un jour, je sois malheureuse. Mais à cette époque, j'étais littéralement en amour... Donc, je n'avais pas les idées très claires. J'avais continué à préparer le souper, faisant fit du reste de ses avertissement et l'obligeant à se comporter civilement lorsque mon copain arriverait, qu'il l'aime ou non! Lui tendant un couteau et une planche à découpée, je l'avais enjoint de m'aider à couper les légumes, question que tout aille plus vite. J'étais tellement énervée! Micah avait déjà vu d'autres de mes copains, mais cette fois-ci, ça avait vraiment de l'importance, pour moi. Je voulais tellement que tout soit parfait, que mon frère l'aime.

Toujours dans ma tête, à me répéter que ça irait bien, je n'avais pas fait attention au couteau qui, au lieu de s'en prendre à la carotte, s'en était pris à mon doigt! J'avais eu un petit cris de surprise et la douleur était venue ensuite, plus sournoise. Outch! Que ça pouvait faire mal. J'avais même réussi à tâcher mon chemisier de sang! En un bond, mon frère s'était retrouvé de l'autre côté du comptoir, avait pris ma main et l'avait mis sous l'eau pour désinfecter la plaie. Je me souviens m'être comparée à une gamine à qui on ne doit pas laisser des ciseaux... Ce qui fit rire Micah. Une fois le tout bien propre et protégé d'un plaster, il me prit la tête entre les mains, m'obligeant à le fixer droit dans les yeux.

- Tout ira bien Kaylee, je te promets que peu importe ce qui se passera, tout ira bien. Allez, monte te changer. Je m'occupe du reste.

Il m'avait souri, baisé le front et m'avait fait signe de filer, sachant sans doute que j'aurais eu tendance à protester. J'avais tourné les talons, lui faisant un sourire reconnaissant au préalable avant de monter me dénicher quelque chose à mettre. Seigneur, qu'aurais-je fait sans lui!?

**************

Souvenir été 2010

Depuis le début, mon frère m'avait prévenue. Depuis se foutu souper, il m'avait mise en garde. Depuis tout ce temps, je n'avais rien écouté, m'abandonnant complètement à Carl et à son charme trompeur. Ce jour-là, je m'en voulu d'avoir été aussi naïve, d'avoir osé espérer que c'était vraiment le bon et que pour moi, il serait différent d'avec toutes les autres. Pauvre conne! J'avais les yeux rempli de larmes, le coeur réduit en cendre. À cet instant précis, j'aurais souhaité disparaître de la surface de la terre. Pourtant, je n'arrivais toujours pas à chasser l'image de mon fiancé, bien installé au parc avec... Une autre femme. La regardant comme il me regardait, la touchant, l'embrassant. Pourquoi avait-il fallu que je change ma routine ce matin-là? J'aurais dû aller promener le chien à la même place qu'à l'habitude, revenant ensuite immédiatement à la maison. Mais non, j'avais eu cette envie d'aller dans ce parc où l'on s'était rencontrés, d'aller m'allonger un instant près du petit ruisseau qui le bordait et de penser à notre futur mariage qui aurait lieu l'an prochain...

Il était revenu deux jours plus tard à la maison sans se justifier. Je n'avais pas dormi depuis et mes yeux étaient terriblement rougis par le chagrin. J'aurais souhaité un pardon, une parole du moins genille, rien. Il me demanda si j'avais fait du café (puisqu'apparemment, j'étais tellement prévisible qu'il y en avait de prêt chaque matin à la même heure.) Il se servi et vint s'accoter contre la porte-patio, me faisant dos. Mes larmes se remirent à jaillir en voyant qu'il avait enlevé sa bague de fiançailles. Pourquoi moi?

- T'avais l'intention de jouer à ton petit jeu combien de temps?

- Tu passes jamais par ce parc Kaylee...

- Va chier Carl! Tu m'as demandée en mariage si tu te souviens bien! Tu m'as promis de m'aimer moi et moi seule! T'es qu'un emmerdeur de première! Avais-je crié malgré moi, outrée de voir qu'il me croyait si idiote.

- Merde Kaylee, fais pas chier, OK? Arrête de te prendre pour un princesse, les contes de fées, c'est de la foutaise! Saisi?

J'avais relevé mon regard, plus froid que l'acier et avait ancré mes yeux dans les siens, me levant en même temps et serrant fermement l'anse de ma tasse pour ne pas l'échapper. S'avait été comme de recevoir un coup de point dans le ventre. À cet instant précis, l'image de mon père s'était superposée à la sienne. Sans même réfléchir, je m'étais avancée dangereusement vers lui, arrêtant à quelques pas de lui pour lui lancer le contenu bouillant de ma tasse sur le visage. Il avait juré, montant le ton et bourrassant tout sur son passage jusqu'à la salle de bain. Je l'avais suivi, l'accrochant par la manche pour finalement lui envoyer une claque sonnante sur la joue avant de lui chuchoter: - Il y a longtemps que je ne crois plus aux contes de fées Carl. De toute façon, dans ceux préférés de mon enfance, le prince arrive toujours trop tard, la princesse est déjà morte. Adieu!

J'étais partie, n'apportant que mes vêtements et le chien. Tout le reste lui avait toujours appartenu. J'avais pris ma vielle bagnole et était retournée en direction de Los Angeles.


Il ne s'est rien passé de bien intéressant dans ma vie depuis. Je vis présentement avec mon frère. Le temps que je me ramasse assez d'argent pour partir en logement. Je suis toujours secrétaire juridique, mais je sais pas trop si je continuerai dans cette voie. Je dirais que je suis plutôt mélangée depuis. Je n'ai plus confiance à la gente masculine, excepté mon frère bien entendu! Je ne le remercierai jamais assez, d'ailleurs, pour tout cet amour qu'il me donne. Malgré notre belle relation, je le trouve pourtant différent depuis quelques temps. Il parle moins, rentre plus tard ou part plus tôt. J'espère simplement que ce n'est pas à cause de ma présence chez lui. Bref, la vie coule et je me laisse porter, trop fatiguée pour l'instant pour combattre le courant...

Bienvenue parmi nous :D

Merci cocotte! (Mais un REbienvenue serait de mise hihi!)

Et se serait chouette d'avoir un lien!!

Re welcome beauté

merci ma poule!!

Oulala! Essayons de pas faire d’inceste!! (Pas ma faute, Cam est tellement beau!!!)

Merci mon chéri!!

Bienvenue ^^

Merci choupinette

j'adore le début de ta fiche

Kaylee M. Camara a écrit:

Merci cocotte! (Mais un REbienvenue serait de mise hihi!)

Et se serait chouette d'avoir un lien!!

Ah oui? Tu es qui? :P

Et oui, un lien serait extra ^^

Alexanne --> Alexia Mouhahaha! J'avais envie de faire un perso disons.... Contraire

Kaïna ---> Oh! Merci! Tant mieux si elle te plait

hate de lire la suite *_*

Ouais, je vais essayer de la terminer d'ici la semaine prochaine. Pour clore le tout avant mon départ

P.s. Un merci spécial pour votre patience digne des dieux!! Hi,hi!

P.s.2. Micah chéri, s'il y a quelque chose qui ne te plait pas, juste à me le dire, comme toujours

je me permet de dire que ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! Je suis fan *o* tu écris trop bien

Je te valide

Ohhh! Vous êtes trop choux! Merci les amigos! Je suis fan de vous aussi!!!